Ou ce que l’analyse des fondements du refus par les salaud·e·s de ce qu’ielles appellent “la théorie du genre” nous apprend sur la salauderie
Derrière la peur des “anti-gender” il y a l’angoisse, la lâcheté, la salauderie, mais il y a aussi la peur que les libertés se reprennent, qu’elles trouvent en n le courage de reconnaître qu’elles décident à chaque instant du sens du monde, de reconnaître que si elles acceptent librement le monde qu’on leur lègue, elles peuvent aussi choisir de le refuser et d’inventer de nouveaux mondes. Les “anti-gender” s’insurgent contre l’idée que l’État, à travers l’École, rompe le lien de tradition pour créer avec les enfants un homme nouveau. Nous ne voulons pas non plus que l’État et l’École construisent un homme nouveau. Mais, contrairement aux “anti-gender”, c’est parce que nous voulons que les individus s’a ranchissent de toute autorité, de tout ce qui veut les empêcher d’assumer leur liberté et de pouvoir se choisir concrètement et radicalement contre le sens de l’homme qu’on veut leur faire accepter.
de Anatole N.
2015, corrigé en 2016
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