Entender el patriarcado

En este texto, de su libro The Will to Change: Men, Masculinity, and Love, bell hooks habla sobre su experiencia personal del patriarcado, especialmente en su infancia, y luego cómo afecta a las mujeres y los hombres.

bell hooks, 2004
Editions de l’Ours sans drapeau, marzo 2020

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Comprendre le patriarcat

Dans ce texte, extrait de son livre The Will to Change : Men, Masculinity, and Love, bell hooks parle de son expérience personnelle du patriarcat, notamment dans son enfance, puis de comment il affecte les femmes et les hommes.

bell hooks, 2004
Editions de l’Ours sans drapeau, avril 2019

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Les salaud·e·s !

Ou ce que l’analyse des fondements du refus par les salaud·e·s de ce qu’ielles appellent « la théorie du genre » nous apprend sur la salauderie

Derrière la peur des « anti-gender » il y a l’angoisse, la lâcheté, la salauderie, mais il y a aussi la peur que les libertés se reprennent, qu’elles trouvent en n le courage de reconnaître qu’elles décident à chaque instant du sens du monde, de reconnaître que si elles acceptent librement le monde qu’on leur lègue, elles peuvent aussi choisir de le refuser et d’inventer de nouveaux mondes. Les « anti-gender » s’insurgent contre l’idée que l’État, à travers l’École, rompe le lien de tradition pour créer avec les enfants un homme nouveau. Nous ne voulons pas non plus que l’État et l’École construisent un homme nouveau. Mais, contrairement aux « anti-gender », c’est parce que nous voulons que les individus s’a ranchissent de toute autorité, de tout ce qui veut les empêcher d’assumer leur liberté et de pouvoir se choisir concrètement et radicalement contre le sens de l’homme qu’on veut leur faire accepter.

de Anatole N.
2015, corrigé en 2016

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Si l’on ne naît pas femme…

Quels sont les rôles de la médecine dans la fabrique d’individu.es de genre féminin?

Parce que c’est la médecine qui crée la frontière entre les “hommes” et les “femmes”. Parce que la science médicale se fonde sur une représentation stéréotypée de la femme et y conforme tous les êtres doté.es d’un utérus, ou de seins, ou d’ovaires. Parce qu’ « être une femme » n’est ni plus ni moins qu’un rôle dont on a plus ou moins bien intégré le texte. Enfin, parce que rien de tout cela n’est plus naturel après des milliers d’années de civilisation.
Parce que je sens combien la médecine fournit les moyens techniques nous permettant de remettre indéfiniment à demain la révolution de tous les rapports auxquels nous sommes confronté.es quotidiennement, même lorsque nous nous y sentons piétiné.es, méprisé.es ou avili.es.

paru en juin 2014 dans la revue « Sans Remède ».
Mis en page par Les épineuses en mai 2017.

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