Entre réalités biologiques et imaginaires de genre eurocentrés
[…] les hommes qui appartiennent à des races sans barbe se donnent une peine infinie pour éradiquer chaque poil de leur visage comme une chose détestable, tandis que les hommes des races barbues attachent à leur barbe la plus grande fierté. Les femmes sans nul doute participent à ces sentiments, et dans ce cas la Sélection sexuelle n’a guère pu manquer d’exercer quelque effet au cours des temps plus récents.
Darwin, La Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe
Priscille Touraille
Publié par le Cahier d’anthropologie sociale N°6: Poils et Sang