En tant que personnes survivantes, nous avons vécu l’auto‐exclusion résultant de la peur de croiser nos agresseurEs et nous comprenons le désespoir, la douleur et l’exaspération qui y sont liés. Il y a quelques années, nous en avions plein le cul de voir les gens se déresponsabiliser en nous excluant passivement. Mais aucune des solutions qui ont été mises en place ne nous rassurent ou nous conviennent. En fait, nous tirons de nos expériences la conclusion suivante: nous nous opposons aux exclusions, à toutes les exclusions, telles qu’elles sont actuellement proposées dans les milieux féministes montréalais.
Par le comité des ex-anarchstes aigriEs
mai 2016