Out of the closets and into the libraries

A collection of radical queer moments…

When I confronted my few older queer friends, they smiled apologetically and remarked, “you don’t know these histories because a lot of people that could tell these stories were either murdered by homophobes or murdered by AIDS. The rest of us, the survivors, either don’t know our own histories or are petrified to have any sort of relationships with the younger generations, fearing the label predator and child molester.”

de Conrad
publié par The bangarang collective

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Homme proféministe: un oxymore

Avant de commencer cet article, il convient de préciser que ce qui sera désigné ici par « proféministe » désigne un homme qui se revendique proféministe (et, la plupart du temps, s’en sert), et pas forcément tout homme qui a parfois le malheur d’être appelé « proféministe » par d’autres gens.
Il y a un certain nombre d’articles qui dénoncent les dérives qu’il peut y avoir chez certains hommes proféministes (Daniel Welzer-Lang, par exemple) ; la thèse que je voudrais défendre ici, c’est qu’il y a un problème intrinsèque avec le fait pour un mec de vouloir se revendiquer proféministe.

de Lama
publié par Suck my glock!
 
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Longtemps j’ai fait pipi debout…

« Et toi tu t’assois pour pisser ? — … Euh… tu veux dire comme les filles ? »
Ou pourquoi faire pipi debout quand on est un homme ne devrait pas être une évidence…

de Klapier prod.

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Pour une fois j’ai dit NON

Dans cette brochure il est question de viol. Pas d’un viol dans une ruelle sombre, tard le soir, par un inconnu violent et déséquilibré. Non, il y est question d’un viol commis par un « camarade » sur un lieu de lutte.

Au départ, je souhaitais surtout écrire un témoignage, parce que lire d’autres écrits fait partie de ce qui m’a aidé à avancer. Lire que je n’étais pas seule à l’avoir vécu mais surtout ressenti, lire les mots d’autres pour pouvoir trouver les miens.

Témoigner aussi d’une situation qui n’est malheureusement pas unique. Parce que trop d’histoires ressemblent à la mienne mais qu’elles finissent souvent par s’évanouir dans les mémoires et ne restent que des histoires « individuelles ». Alors il était important pour moi de dire, en espérant que cela puisse aider d’autres personnes à ne pas se sentir seules, trouvent la force de réagir (au sens large, ça commence déjà par ne pas rester dans la culpabilisation et essayer d’en parler). J’ai aussi trouvé important d’ajouter quelques références théoriques pour aider à mieux comprendre certains mécanismes et ainsi peut-être donner des pistes aux survivant.e.s pour avancer et à leurs proches pour les soutenir.

Et puis, au fur et à mesure que je décrivais ma relation avec cet homme qui m’a violée, que j’y réfléchissais et en parlais, plein de liens ce sont faits avec mon éducation, la société dans laquelle j’ai grandi, l’intégration de certaines normes en bref avec ce qu’on appelle, je l’ai découvert, la « culture du viol ». Ce ne sont pas « que » des situations individuelles, elles s’inscrivent dans un contexte social sexiste que je tenais donc à repréciser.

En tout cas, j’espère que par ce témoignage et ces réflexions j’ai réussi à transmettre un peu de cette force, cette conviction que ce n’est pas encore perdu, nous sommes nombreus.es, on ne pourra pas nous faire taire, nous ne sommes pas les coupables et nous méritons tou.te.s d’être respecté.e.s et considéré.e.s.

de Black Hood, 2016

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